Rocher Blanc (2928 m) (Belledonne) 5 mars 2011

- Ah ! Cher Jean-Pierre, vous voilà !

- Eh oui cher Jean-Paul, c’est moi que voilà.

- Alors, cher Jean-Pierre, expliquons immédiatement à notre cher et unique lecteur que nous sommes en direct de la Combe madame pour une nouvelle périlleuse ascension vers le Brochet Blanc.

 

- le Rochet Blanc voulez-vous dire, cher Jean-Paul !

- Tout à fait, cher Jean-Pierre, et je vois d’ici que ça ne va pas être de la rigolade cette histoire.

- oui, surtout si l’on songe au pénible séjour que nous venons de subir dans cette bicoque et qui a achevé de nous figer les génitoires. Mais voilà, il paraît que c’est normal et ceci cela. Enfin ! ... après il ne faudra plus s’étonner si ça ne peut plus servir.

 

- Allons, cher Jean-Pierre, vous savez bien qu’on nous a défendu d’aborder ce sujet.

 

- Ah, ben évidemment, vous, vous ne vous servez jamais de votre matériel. Bon. Pour ce que vous en êtes pourvu, j’admets que ça ne change pas la face du monde. Mais foutredieu, mon ami, pour moi c’est autre chose, je vous ferai remarquer. Y’a des denrées délicates qui ne se placent pas au congélateur, au cas ou vous ne seriez pas au courant.

- Bien ! Alors, qu’avons nous là cher Jean-Pierre ?

 

- Bof, encore des champs de neige avec des rochers. Des trucs de gonzesses quoi !

 

- D’où le nom de Combe Madame si j’ai bien compris.

 

- Tout à fait, cher Jean-Paul.

- Voilà pour l’édification des masses. Et concernant le brochet blanc ? Vous savez d’où ça vient ? 

- Mais parfaitement. C’est d’ailleurs très simple : avec le brochet, quelle sauce fait-on ? 

- du beurre blanc ! Bien sûr.

- Et que boit-on pour accompagner un brochet au beurre blanc ? Hein !

- du blanc, évidemment !  

 

- Et voilà. Le brochet ça va avec le blanc. Et c’est pour cela que l’on va au brochet blanc.

- Ah d'accord... et là, question blanc, y’en a !

 

 - ça… faut reconnaître qu’on est servi. 

  - Je confesse, cher Jean-Pierre, que cela pourrait paraître un tantinet monotone cette couleur, à la longue.

 - Pour sûr. Mais c’est comme d’habitude. Il faut qu’on soit là mais ce qu’on en pense (de brebis farcie), tout le monde s’en fiche. Vivement les vacances tiens.  

- oh ! Mais regardez moi ça, cher Jean-Pierre ! On dirait vos génitoires. En plus gros, évidemment.

 

- En plus gros ? Qu’est ce que vous en savez d’abord ? En tout cas question fraîcheur, je vous l’accorde, y’a du commun.

 - Et puis ça… comme c’est amusant ces formes sculptées dans la neige.  

- N’est-ce pas ? C’est un peu comme quand vous faites des dessins dans votre assiette de purée avec votre fourchette, cher Jean-Paul.

 

-  Tout à fait, cher Jean-Pierre !

-    Bon, ben nous voilà sous le sommet on dirait bien.

J’espère que les studios sont toujours à l’écoute pour ce formidable moment d’émotion que constitue à chaque fois

l’arrivée au point culminant de notre épique parcours

 -    Ouais, et pendant ce temps le gros avachi de Jean-Luc reste dans les studios.

 - Le sommet. Voilà voilà, 

 - Comme vous dites, voilà voilà ! Y’a pu qu’à descendre maintenant.

 - Bon encore une petite photo avant d’y aller.

 Et puis cette autre, là, comme ça. hop. Bon! J'espère que Jean-Luc n'est pas en train de dormir.

 

- ça va plus vite dans ce sens là. N’est-ce pas cher Jean-Pierre ?

 

 - Parlez pour vous, cher Jean-Paul. Moi quand je monte, je vais tellement vite, que je double ceux qui descendent, c’est vous dire !

 

 - Mais comment faites vous puisque vous n’allez pas dans le même sens ?

 

 - Ah mais, ça mon ami, aurez vous bientôt fini avec vos questions ? D’ailleurs, ça tombe bien nous arrivons à la fin de ce magnifique reportage.

 

- Ah oui !

- A vous les studios !  

prochain épisode :  La horde des casquettes (à ne pas manquer).