Col du Tepey (2716 m) et col d'Arguille (2755 m) (Belledonne) 19 février 2011
- Eh bien, bonjour Jean-Pierre.
- Bonjour Jean-Paul.
- Et n'oublions pas notre cher et unique lecteur
- C'est ça, bonjour lecteur...
- Nous voici une nouvelle fois réunis, en direct de Belledonne, pour une sortie hivernale dans des conditions tout à fait défavorables, mais bon.
- Enfin, en direct, vous être gentil, cher Jean-Paul, mais nous avons tout de même un peu de décalage pour la diffusion.
- En effet, mais ce très léger différé de quatre mois, ne nous empêche pas d’être là bon pied bon œil, comme on dit, pour assister à l’arrivée des premiers rayons du soleil.
- Exactement cher Jean-Paul… et tout ça à cause de qui silvouplait ? A cause que Mossieur, enfin, vous voyez de qui je parle, Mossieur, donc, n’en fout pas une ramée.
- Oui, d’ailleurs, je me suis laissé entendre dire, qu’il y avait eu des plaintes, notamment sur la précédente sortie que c’était petit joueur, ceci cela.
- Ah ben ça ! Ça, ça lui pendait au bout du nez ! D’ailleurs si vous voulez mon avis, je sais pas comment c’est encore possible de continuer. C’est qu’un gros bouffon.
- De fait, cher Jean Pierre, je ne suis pas loin de partager votre opinion sur ce triste sire. Mais avançons plutôt.
- Sans compter que c’est nous qu’on les fait les photos ! et qu’on se gèle le matériel génital. En plus.
- Attention, cher Jean-Pierre, ne foncez pas dans ce rocher. Voilà. Merci les studios, pour cette vue sur le rocher. Cher Jean-Pierre, voulez-vous nous dire où nous sommes et où nous allons, malgré cette pénible tempête de neige.
- Eh bien puisque vous me le demandez, je vous le dis : je sais pas. Je suis complètement paumé là. Cette tempête m’aveugle complètement. Il serait peut être prudent de songer à faire demi-tour.
- Allons cher Jean-Pierre, un peu de concentrazion, que diantre.
- Mouai. Tout ce que je peux vous dire c’est que nous sommes dans les zandes françaises pour monter aux cols du Pépé et de l’Anguille.
- La vache !
- Quoi la vache ? où ça ?
- Non, cher Jean-Pierre, il n’y a pas de vache, je disais juste « la vache ! » comme j’aurais pu dire aussi « vindiou » par exemple.
- Ah! d’accord. Oui. Mais pourquoi alors ?
- Eh bien, ce pépé et cette anguille, on se demande comment ils ont pu monter pour donner leur nom à ces cols.
- Eh oui ! parfois la montagne a bien des mystères cher Jean-Paul et celui-ci fait partie des plus épais. Enfin j’ai bien une petite idée. Selon moi aucun pépé n’est jamais monté donner son nom à ce col et y’a jamais eu d’anguille non plus. Tout ça c’est des conneries.
- Mais alors, cher Jean-Pierre ? Notre lecteur et moi-même sommes au comble de la perplexité …
- Ah aaah !
- Allons, Jean-Pierre, vous nous mettez au supplice.
- Eh bien c’est très simple, en réalité Tépey est une abréviation : T.P. Ça peut vouloir dire des tas de choses comme taxe professionnelle, travaux publics ou trop perçu. Mais ça veut aussi dire « très peu ». Il y a donc très peu d’anguille là-haut. Et voilà !
- …
- Alors, cher Jean-Paul ? qu’est-ce que vous dites de ça ? Epatant, non ?
- J’en suis pantois, cher Jean-Pierre.
- Tiens, on dirait bien qu'on a fini là.
- Bof, avec ce brouillard, de toute façon, on n'y voit goutte.
- Tout à fait cher Jean-Pierre.
- D’ailleurs à propos de goutte, j’en prendrais bien zune, de goutte moi ! ....
(...)
Prochain épisode : le Byzantin Bisontin (à ne pas manquer)