Aiguille Pers (3386m) (Alpes Grées) 19 juillet 2012
- Ah, Bonjour cher Jean-Pierre,
- Bonjour cher Jean-Paul.
- L’aiguille Perse, qu’est-ce que c’est que ça encore ?
- C’est une aiguille à chats. Ce sont des chats perçants qui font des trous dans les aiguilles. Trous que l’on appelle aussi chat. C’est pas banal hein !
- Mais c’est passionnant, dites-moi !
- Moi.
- Cessez ce petit jeu cher Jean-Pierre, ça deviendrait presque irritant… Bon, enfin, si je comprends bien, ça n’a rien à voir avec Montesquieu cette affaire.
- Non, pas vraiment. On y monte, pour sûr, mais à pied, pas en voiture ni en charrette. Donc, pas d’essieux.
- Je ne parlais pas de Monte essieux, mais de Montesquieu, vous savez, l’auteur des « lettres Persanes ».
- Connais pas ce gusse. C’est quoi ? Des polards ?
- Pas du tout, cher Jean-Pierre, c’est un roman épistolaire, comme les liaisons dangereuses.
- Ah ! avec un titre comme, ça j’aurais plutôt pensé à un truc genre SAS.
- Que voulez-vous dire ?
- Les lettres perverses d’Anne, ça fait tout de suite penser à des trucs quoi !
- Ma foi, vous avez raison. Je les lirai avec un autre œil désormais.
- Allez, on redescend maintenant. D’ailleurs je vous invite à la maison, il me reste un peu de farines animales et on va se faire un bon gâteau au yaourt avec ça !
- Bien volontiers, le gâteau au yaourt, c’est mon favori. A vous les studios.
Prochain épisode : Les rêveries du ver solitaire (de J-J. Larusso) (A ne pas manquer).