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Jean-Pierre et Jean-Paul vous font partager, en direct, leurs aventures dans les zandes françaises de la Savoie, Haute-Savoie, Isère et autres. En général, ils racontent n'importe quoi et même, on préfèrerait qu'ils se taisent. Jean-Luc reste au chaud pour assurer la partie technique depuis les studios.

23 Jun

Pointe de la Gallopaz (Bauges) 20 juin 2009

Publié par THP

Héliocarde transparant (nom courant) je n'ai pas trouvé le nom latin (malgré des recherches) :





Héliocoq élégant (pareil pour le nom latin):



astrobère pubescente : (le régal des chamois paraît-il, du fait de leur propriété enivrante)



scrophuleuse rosée (la fleur) avec une petite drosarine cambrée (la mouche quoi). Pour ceux à qui ça ferait envie, je précise que ni l'une ni l'autre ne sont commestibles. D'ailleurs, pour se sustenter avec des drosarines, il doit falloir se lever de bonne heure (enfin, moi ce que j'en dis...). Quant à la scrophuleuse rosée, on trouve la même mais en blanc un peu partout dans les alpes Italiennes.



Carostil dentelé : le régal des marmottes (paraît-il)



Gentiane forestière. Le régal des lapins (m'a-t-on dit) . J'ai souvent remarqué, qu'en fait de forestière, c'est plutôt en lisière qu'on la trouve. J'en tire la conclusion que les personnes qui donnent des noms aux fleurs sont soit assez peu observatrices, soit mal informées. Dans les deux cas c'est fâcheux.



Campanule des gendarmes. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est ni pour leur couleur (qui n'est pas sans rappeler celle des uniformes de ces braves pandores qui veillent sur notre sécurité) ni pour leur forme (laquelle n'est pas sans similitude avec le couvre chef que portaient les susnommés au 19 ème siècle) que ce nom est donné à ces fleurs. Il s'agit tout simplement du nom du botaniste qui en a donné, le premier, la description scientifique : Caliste Dégendharme. L'usage populaire en a déformé l'orthographe.



Bertomide bicolore (la bestiole) sur une Gistelle soufrée. Cette espèce endémique de la Savoie se rencontre couramment dans la chartreuse où l'on se servait de ses pétales pour faire de la teinture. C'est pourquoi il vaut mieux ne pas s'y frotter avec un beau pantalon blanc tout propre du matin et qu'on a envie de garder pour aller au bal, au bal masqué, parce que ça tache (des taches bleues avec des oréoles vertes)  et ça ne part pas. Malgré cette curieuse caractéristique, les mouflons en sont très friants (d'après ce que j'ai lu) ce qui leur donne la langue bleue (sans qu'ils soient malades pour autant).



une avant dernière : une "coeur de jacqueline" en bouton. Le festin des lagopèdes, (d'après G. Rippert)



et une dernière : Eliane (un nom assez original pour une génisse, ça change des "marguerite" et autres "fleurette")

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