Col du Sambuis (2528 m)(Belledonne) 26 février 2012

-          Eh bien bonjou cher Jean-Piè

-          Bonjou chè Jean-Paul.

 

-          Un nouveau dihect aujoud’hui ; en dihect des zandes fwançaises,

-          Le symbole des vwaies montagnes à la fwançaise !

 

-          Comme a pu le noter notwe lecteu, aujoud’hui, tout n’est que silence et quiétude. Ce qui s’explique fow bien.

-          Tout à fait chè  Jean-Paul , puisque nous allons au col du Sambuis. Et donc il ne faut sutout pas fai de buis. Nous avançons à pas de loup, atonissimes et glissando dans la paix blanche de la montagne.

 

-          Mais dites-moi, cher Jean-Pierre,

-          Moi.

-          (Désopilant), il me semble bien que nous sommes accompagnés aujourd’hui.

-          Tout a fait, cher Jean-Paul. Et pas par n’importe qui, puisque  que ce n’est pas moins que la vedette Stéphanet  Cher  qui a souhaité se joindre à nous. L’auteur de la célèbre ritournelle « des genêts en paires ».

(Stéphanet ci-dessous :)

 

-          Pour le plus grand bonheur de notre lecteur, enfin je suppose. Nous sommes évidemment très sollicités par les vedettes et nous sommes obligés de faire une sévère sélection. Nous trions sur le volet !

-          Enfin, en même temps, je pense que notre lecteur aura compris pourquoi nous avons invité Stéphanet Cher, le jour où nous allons au col du Sambuis.

-          En effet, cher Jean-Pierre, ce n’est pas un hasard. D’ailleurs, contrairement à ce que peut laisser penser son nom, cette fois c’est lui paye !

 

-          Oh, mais, cher Jean-Paul, je constate que vous ne connaissez pas le vrai nom de Stéphanet. Je peux bien vous le révéler, puisque nous sommes entre nous, (avec notre unique lecteur, bien sûr) ;  donc, son vrai nom c’est Stéphanet Chèvre !

-          Non ?

-          Mêêê si ! Je l’ai vu sur sa carte d’identitêê. J’ai vérifié, vous pensez ! Avec tous ces imposteurs qui courent les rues et qui veulent à tout prix nous suivre.

 

-          Ça explique bien des choses, au fond.

-          Mais bien sûr … Tenez, sa fameuse chanson des genêts,  au départ c’était « des genêts en baies ». Et quand il l’a chanté (ou bêlé, si vous préférez) à son producteur ça faisait : des « genêêê en bêêêêê ».  Le producteur a dit non. Evidemment.

 

-          Voilà le fin mot de l’histoire. Notez que je m’en doutais un peu. 

-          Et vous comprenez aussi pourquoi je préférais qu’il vienne sans buis.

-          Pour l’instant c’est vrai qu’on ne l’entend pas trop.  Alors Stéphanet ? Content ? C’est beau hein ?

-          Ah ! j’oubliais de vous dire : il n’aime pas qu’on l’appelle Stéphanet.

-          Mais oui, il fait la tête, on dirait !  Mais restez, cher  Stéphanet, nous allons prendre le thé.

-          Vous avez vu,  il est susceptible avec ça…  Quel couillon !

-          Ah ! les vedettes c’est vraiment compliqué.    

 

-          Je ne le vous fais pas dire cher Jean-Paul. 

 

- Tiens! nous voilà rendus dirait-on.

- oui, et pas de signe de Stéphanet.

 - Bah! il a dû rentrer en stop.

- A vous les studios!

Prochain épisode : Eugénie grondait  (O. René de Balast) (à ne pas manquer)